Mentre il centro-destra non sa che pesci prendere per far ritirare Fillon che non vuole sapere di rinunciare e i due candidati di sinistra-sinistra Melenchon e Hamon usano una retorica vetero che fa invidia a Democrazia Proletaria degli anni ’70 (il Pci non sarebbe mai arrivato a questi minoritarismi e neanche il Ps di Epinay, indubbiamente questo week-end di Lione (sabato Macron, ieri la Le Pen) sembra aver stabilizzato il nuovo bipolarismo tra europeisti (mai viste tante bandiere Ue insieme a quelle francesi come nel meeting di Macron) e sovranisti.
Anche se la cosa è un pò più complicata di come la spiega l’ottimo Mauro Calise sul Mattino perché non è così automatico che Macron riesca a conseguire una maggioranza chiara nelle successive elezioni legislative.
Ce lo racconta molto bene questo blogger:
e ce lo dice anche Jacques Julliard in questo breve commento
La victoire d’Hamon ? Un vote identitaire et postsocialiste
Marianne2.fr
La victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche a quelque chose de paradoxal : elle se repose sur une vision quasi éternelle de la gauche… tout en tournant le dos à la tradition socialiste qui fait du travail la forme privilégiée de l’accomplissement personnel.
«L’Etat», disait Valls. «La nation», disait Montebourg. «La gauche», disait Hamon. C’est Hamon qui l’a emporté. «Gouverner», disait Valls. «Produire», disait Montebourg. «Distribuer», disait Hamon. C’est encore celui-ci qui l’a emporté. Le vote franc et massif en faveur de Benoît Hamon est clairement un vote identitaire. Il signifie que, perdue pour perdue, autant livrer la bataille sous son propre drapeau. Mais lequel ? Celui du socialisme ? Pas vraiment, je vais y revenir. Celui de la gauche.
Il y a là quelque chose de troublant. La fraction antigouvernementale de la gauche, qui n’a cessé de critiquer la «crispation identitaire» qui aurait gagné une partie du pays, fait une exception : en faveur d’elle-même ! Quand les frondeurs déclaraient que Hollande n’est plus de gauche, ils supposaient une identité a priori, quasi éternelle, de cette gauche à laquelle le président de la République aurait cessé de se conformer. Mais, lorsqu’un homme de droite déclare que tel comportement n’est pas «français», cette gauche dénonce une essentialisation de la France, qui n’est jamais à ses yeux que la somme des comportements de ses citoyens. Allez comprendre